Pas de la ville – 10/02/2018

COMMISSAIRE(s) / GUIDE(s) :  Denis Testemale DATE(s) : 10/02/2018
Nombre Jours de Guide :
Nombre de participants : 3 (Carole, John et Marco - le dealer de biscuits)
COURSE : Pas de la ville en partant de Gresse MASSIF : Vercors
ALT. MAX : 1925 m DENIVELE : 700 DIFF. : 2.2

 

CONDITIONS MÉTÉO : Rendez-vous à 8h à l’ALAS, puis nous voilà partis pour Gresse-en-Vercors, avec comme objectif le pas de la Ville, et peut-être le sommet de Pierre Blanche qui permettrait aux débutants de profiter d’une vue superbe sur le Trièves, les Ecrins, Belledonne au loin, les Hauts-Plateaux du Vercors, etc. Bon ça, c’est la théorie. Et tous les scientifiques parmi nous savent bien qu’avant de valider une théorie il faut se confronter à des expérimentations hasardeuses ! D’ailleurs il y a deux catégories de skieurs : ceux qui ne regardent pas la météo la veille (les expérimentateurs), et les autres (les théoriciens). Le groupe de ce samedi était intégralement constitué de skieurs de la première catégorie (ou alors ils m’ont bien caché leurs doutes). Donc la pluie dès Grenoble n’a affolé personne, les -5°C à Gresse-en-Vercors non plus, et le fait qu’on ne voyait pas le haut des pistes encore moins. Nous ne retiendrons que la neige fraîche de la nuit (15cm en haut, 5cm en bas), le charme de la forêt enneigée, le rythme envoûtant des peaux qui glissent, et la sensation revigorante du vent qui nous accueille au pas. Marco se demandait au début de la journée, en toute candeur, ce qu’il fallait penser des nuages que l’on voyait, il a été servi : nous avons terminé en plein dedans avec 3m de visibilité ! Bref, la perspective peu romantique de se peler les miches sur la crête, le constat implacable que l’on ne verrait rien des paysages que je leur avais vendus, et les mâchoires crispées de Carole qui souffre du syndrome de Raynaud (mais qui ne se plaint jamais : bravo !) se sont imposés à nous : demi-tour. Passée la pente sommitale la visibilité est redevenue un peu meilleure et tout le monde a pu se faire plaisir en enchaînant les virages avec grâce. Le meilleur moment de la journée a sans doute été la distribution de biscuits par Marco (qui est un dealer de biscuits, j’en suis sûr), une fois arrivés à la voiture.
Étant données les conditions climatiques, une seule photo, volontairement floutée pour ne pas voir le sourire crispé des participants !

 

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